Le périnée, un atout largement sous-estimé pour atteindre l’orgasme
Cet article paru sur Slate fait la part belle à l’un des éléments essentiels de ma méthode MATACAR © : le périnée.
Cet article paru sur Slate fait la part belle à l’un des éléments essentiels de ma méthode MATACAR © : le périnée.
Vous vous demandez comment retarder l’éjaculation ? Vous aimeriez que vos rapports sexuels durent plus longtemps ? Vous ressentez de la frustration et aimeriez donner plus de plaisir à votre partenaire ?
Si vous êtes touché par l’éjaculation précoce ou si vous voulez simplement ouvrir vos perspectives, cet article est fait pour vous.
Vous éjaculez trop vite ? Si le « oui » vous vient immédiatement en tête, posez-vous cette seconde question : prenez-vous votre temps ?
Parfois, nous avons tendance à expédier le rapport sexuel. Trop d’excitation, une envie présente depuis des heures, un peu de fatigue… et très vite les préliminaires sont zappées au profit de la pénétration.
Les hommes souffrant d’éjaculation précoce ont tendance à favoriser ce schéma, inquiet que cette phase d’excitation ne les fasse jouir encore plus rapidement.
C’est pourtant l’inverse qui se produit. En évitant les préliminaires, l’énergie sexuelle reste enfermée dans les organes génitaux. Elle prend de plus en plus de place et, dès les premiers instants de l’acte, elle ne demande qu’à être libérée. L’éjaculation devient inévitable.
En prenant le temps de vous embrasser, de vous caresser, de jouer, de vous masturber l’un l’autre ou de profiter de toute autre stimulation que la pénétration, vous permettez à l’énergie sexuelle de se diffuser dans tout votre corps. Non seulement cela permet de retarder l’éjaculation, mais aussi d’augmenter le plaisir ressenti.
Les préliminaires sont le meilleur moment pour découvrir ce que l’on aime. Avec douceur et communication, elles permettent de révéler les zones érogènes dans un moment d’harmonie et de sensualité.
La définition de « préliminaires » : qui précède, qui annonce quelque chose… dans notre cas, le rapport sexuel.
Pourtant, rien ni personne ne vous oblige à passer à la pénétration. Cette phase de stimulation et d’excitation peut très bien se suffire à elle-même.
Vivez-la à fond. Penser au rapport qui suit ne fera que monter l’angoisse d’éjaculer rapidement, et vous ne profiterez pas pleinement du moment.
Explorez toutes les façons de faire plaisir à votre partenaire. Sexe oral, masturbation, sex-toys, jeux de rôles. Il n’y a aucune limite à vos possibilités tant que le consentement est respecté.
Vous n’êtes pas parvenu à retarder l’éjaculation ? Si cela peut être frustrant, envisagez de le considérer autrement.
En vous attardant sur cette éjaculation prématurée, vous sortez du moment intime. Si vous êtes en colère contre vous-même, si vous pestez ou si vous vous laissez aller à la tristesse, vous empêchez votre partenaire de rester dans cette bulle de plaisir. Si la situation se répète trop souvent, un cercle vicieux peut s’installer. Votre partenaire intègre (consciemment ou non) que votre éjaculation mène à sa frustration, et la libido peut alors en prendre un coup.
En choisissant de voir cette éjaculation incontrôlée comme une simple étape du rapport, vous vous ouvrez à un tout nouveau champ de possibilité. Vous avez atteint l’orgasme. Dédiez-vous maintenant uniquement à votre partenaire et faites de son plaisir votre priorité !
En envoyant ce signal, vous ne transmettez pas votre frustration et vous vous offrez la possibilité de réactiver votre propre plaisir.
La société et l’industrie pornographique ont créé cette croyance très commune selon laquelle après l’éjaculation : il n’y a plus rien. L’orgasme est vu comme l’état à obtenir.
Mais faire l’amour n’est pas une question de performance ni d’objectif à atteindre. C’est un échange profond et intime entre deux personnes. Un échange d’énergies et d’attentions. Comme le bonheur, le sexe est un voyage. Ce n’est pas la destination qui importe, c’est le chemin pour y parvenir.
Retarder l’éjaculation sur le long terme demande un travail sur soi. Les causes principales de l’éjaculation précoce étant majoritairement psychiques, prendre son temps ne suffit pas toujours. Il faut parvenir à faire taire le mental pour être pleinement présent dans le rapport.
Beaucoup d’hommes choisissent de boire de l’alcool pour altérer leur conscience et ne plus être dans l’anticipation. Si cette méthode fonctionne, elle est, bien entendu, néfaste pour la santé.
À l’opposé de cette « solution », ma méthode vous propose une approche en pleine conscience de votre sexualité grâce à la sexothérapie et au massage tantrique.
La partie thérapie est axée sur vos blocages, vos attentes, vos frustrations et vos envies. Je vous aide à y mettre de l’objectivité et je vous donne les clés d’une sexualité plus épanouie.
La partie massage, elle, permet d’intégrer ces apprentissages en les ressentant dans votre corps. Cette conscience des sensations vous donne l’opportunité de mieux vous connaître. À terme, vous serez en mesure de contrôler votre éjaculation et de moduler votre plaisir en alternant moments doux et plus intenses.
J’ai déjà accompagné plus de 70 hommes souhaitant retarder leur éjaculation. Pour maximiser leurs chances de réussite, j’ai standardisé mon accompagnement dans un programme complet.
En vous proposant 4 séances de travail, 1 séance d’approfondissement et un suivi de vos avancées durant 1 an, vous bénéficiez de tous les outils pour changer votre rapport à votre sexualité.
Vous profitez également d’un accès à un espace formation où vous retrouvez les points de sexothérapie abordés en séance, ainsi que de nombreux supports pour contrôler votre éjaculation.
Par des exercices de respiration, de focalisation et d’attention ciblée, vous apprenez à comprendre votre corps, vos zones de plaisir et vos réactions.
En étant à l’écoute de vos sensations, vous n’êtes plus dans l’anticipation et la peur. Vous pouvez alors prendre de meilleures décisions et faire durer le rapport sexuel aussi longtemps que vous le souhaitez.
L’un des éléments phares de ma méthode est la prise de conscience du périnée et de son rôle dans la sexualité.
Nous l’abordons de manière théorique durant la partie sexothérapie de nos séances, puis de manière pratique durant le massage. Vous apprenez ainsi à le ressentir et à vous en servir. Grâce à lui, vous décuplez vos sensations et votre plaisir, tout en prenant le contrôle sur votre éjaculation.
D’abord pensée pour vous libérer de vos troubles sexuels, ma méthode vous offre aussi une nouvelle perspective de la vie. Notamment grâce au tantra.
Ce mouvement spirituel issu des traditions bouddhistes et hindouistes vise à élever l’esprit et apporter l’éveil par un ensemble de pratiques méditatives.
Le tantra ne se limite donc pas au sexe. En revanche, la sexualité est une manière idéale de faire entrer la spiritualité dans votre vie.
Avec un rapport plus objectif et plus sain à votre être, vous abordez votre existence d’une nouvelle manière. Par la pratique, vous vous libérez du stress et de l’anxiété. Vous êtes alors à même de faire des choix de vie plus éclairés et plus satisfaisants.
En étant plus présent à chaque instant, et donc, plus présent lors de vos rapports sexuels, vous parvenez à retarder l’éjaculation. Et si de temps en temps elle se présente rapidement, elle n’est plus une source de frustration.
Permettez-vous cette nouvelle perspective. Que vous soyez touché par l’éjaculation précoce depuis toujours ou depuis quelques mois, il est possible de vous en libérer. Cliquez ici pour découvrir la page dédiée à votre trouble, ou prenez rendez-vous pour un appel d’information et réservez vos futures séances.
Dans cet article paru sur Cosmopolitan, découvrez à quel point le stress peut s’immiscer dans votre vie sexuelle.
Cliquez-ici pour y accéder.
Podcast avec des sujets très intéressants, à écouter sans modération…
Saviez-vous que seulement 25 % des femmes atteignent l’orgasme lors des relations sexuelles ?
Dans son livre le Cas de l’Orgasme Féminin, la biologiste et philosophe des sciences, Elisabeth Lloyd se base sur une synthèse portant sur 33 études menées ces 80 dernières années pour aboutir au constat que seulement 50 % de femmes vivent parfois des orgasmes, 20 % rarement, et 5 % ne connaissent jamais d’orgasme. Comment est-ce possible ?
En participant à des ateliers tantra et de sexualité consciente partout dans le monde, je constate toujours qu’un nombre de femmes ne peuvent pas ressentir de plaisir parce que leur clitoris et leur vagin sont complètement engourdis et parmi elles, à chacun des séminaires, au moins une femme n’a jamais vécu un orgasme même après des décennies de rapports sexuels.
Un nombre important de femmes avec lesquels j’ai travaillé ont perdu leur désir sexuel, ont été maltraitées, sont devenues craintives, ou pensent que quelque chose ne tourne pas rond chez elles parce qu’elles ne ressentent pas le plaisir évoqué par les autres femmes.
Plusieurs raisons expliqueraient cet état de fait.
Dans l’acte sexuel à visée procréative, le pénis « pompe » le vagin en vue de l’excitation dans le but de concentrer toute l’énergie orgasmique, faire jaillir le sperme à travers un tunnel dans l’espoir d’en imprégner l’ovule. Cela équivaut à jouer avec une voiture-jouet mécanique que l’on remonterait et que l’on laisserait partir. C’est super amusant !
Dans ce cas, le vagin s’avère être le « réceptacle» du pénis qui lui permettra d’atteindre l’excitation et canaliser le sperme dans la bonne direction. Mais au-delà de cet acte procréateur, le vagin (appelé yoni) recèle des capacités bien supérieures. C’est un organe qui comporte des plis, sources de délices immenses, des muscles et qui est prêt à s’emplir d’un plaisir entier quand il est heureux et excité.
Dans le modèle procréateur, la yoni doit être serrée à l’instar du combattant qui serre ses muscles abdominaux pour prendre un coup de poing. Plus la yoni est serrée (et plus le pénis devient dur), moins sensible elle devient.
Au fur et à mesure des années, en n’expérimentant qu’une sexualité à visée procréative, la yoni se désensibilise naturellement comme une armure puisqu’elle a toujours dû être serrée pour accueillir les allers et venus – « e pilonnage » – du pénis. Mais si on lui donne l’occasion d’être détendue et d’avoir un rapport « connecté », ses parois deviennent vivantes.
Quand le pénis pénètre la yoni sans constamment « se déconnecter », elle peut se détendre et ressentir complètement et vraiment ce qui se passe en elle. Selon le plaisir qu’elle ressent, les parois peuvent commencer à osciller comme des vagues littéralement ondoyantes de plaisirs, le long du pénis. Ce mouvement donne l’impression que le vagin « trait » le pénis et devient une source incroyable de plaisirs pour les deux partenaires.
A chaque vague de plaisirs ressentie par la yoni, les terminaisons nerveuses délicates qu’elle recèle dans ses parois envoient des vagues de plaisir à travers tout le corps. Elle sentira ce flux orgasmique du bout des orteils au sommet de la tête.
Nous sommes des êtres pourvus de magnétisme. Dans grand nombre d’enseignements tantriques, on dit que le pôle positif d’une femme est son cœur et que sa yoni représente le pôle négatif. Le pôle positif « donne » et le pôle négatif « reçoit » à l’opposé des hommes, ce qui rend possible la circulation d’énergie au moment de l’accouplement.
Si vous voulez que le pôle négatif soit activé, vous devez stimuler le pôle positif. En stimulant le pôle négatif d’une femme par une stimulation clitoridienne agressive, aussi agréable que cela puisse être, on force la yoni à se raidir et à devenir un pôle positif.
La tension ayant pris place en elle, semblable à celle du pénis, la femme cherchera à se « décharger ». Bien qu’agréable, ce type de rapport se limite à une « sexualité de friction » et n’aboutit jamais à un flux orgasmique dans tout le corps. La stimulation du pôle positif est obtenue grâce à la caresse des seins d’une façon douce et agréable pour la partenaire. Cette voie n’est pas acquise d’office. Beaucoup de poitrines de femmes et de mamelons ont été désensibilisés avec l’allaitement et par des manipulations brutales. Beaucoup de femmes avouent ne pas ressentir de plaisirs quand leur poitrine est caressée. Mais grâce à des contacts doux, conscients et soignés, cette merveilleuse sensibilité peut revenir.
Mais la façon la plus puissante de stimuler leur pôle positif est l’AMOUR.
Le pôle positif sera pleinement stimulé lors d’un rapport où s’établissent une connexion pleine et un amour sincère. Son cœur s’emplira si vous démontrez votre amour à travers des gestes gentils, tendres, en connexion avec elle et en l’aimant totalement. Quand une femme se sent aimée, sa yoni s’ouvre naturellement et elle sera dans une fusion totale avec vous. Mais si l’amour est soumis à condition, elle se protégera et demeurera fermée.
Le professeur tantra, Barry Long, avait coutume de dire que « les Femmes sont fatiguées d’être utilisées comme le crachoir sexuel des hommes ».
Cette affirmation semble brutale mais tellement vraie historiquement. Pendant des millénaires, les femmes étaient investies de fonctions domestiques et matrimoniales et n’étaient pas censés se refuser sexuellement. Elles devenaient des épouses. C’était leur destinée.
C’est seulement à partir de la révolution sexuelle des années 60 qu’a émergé la possibilité pour les femmes de prendre du plaisir et avoir des orgasmes. Pendant des siècles, il semblait impensable que le plaisir leur soit donné (encore moins qu’il puisse être nécessaire) et qu’il devienne objet d’intérêt.
Ce fond historique constitue la fondation des relations hétérosexuelles d’aujourd’hui. Les fantômes de cette histoire vivent toujours en nous sous forme de peurs, de trauma et de croyances que nous projetons sur la sexualité et l’engagement amoureux.
Aujourd’hui, nous savons ce que « faire l’amour » signifie vraiment.
Le sexe sans éjaculation fait l’objet d’un enseignement propre au tantra. L’idée n’est pas de bannir l’éjaculation en tant que telle mais d’aller au-delà du modèle procréateur, de « créer la connexion » en faisant l’amour simplement. L’acte sexuel dans une visée éjaculatoire se limite au périmètre de la procréation alors que l’expérience tantrique va au-delà.
Au sein de nombre de couples avec lesquels j’ai travaillé, les femmes désirent vivre une sexualité dépourvue d’éjaculation. Elles n’ont plus d’appétence pour le sexe. Elles ont le sentiment d’avoir « subi » une sexualité qui ne leur convenait pas. Leur corps s’est « fermé ». En revanche, sentir l’affection de leur compagnon, la douceur du contact pour le simple plaisir de l’intimité, se sentir aimées. Oui, de tout cela, elles sont en demande.
Les choses changent !
Nous sommes en quête d’une sexualité plus profonde que celle des générations précédentes. Nous découvrons que notre corps recèle des trésors qui vont au-delà de notre instinct animal et de notre capacité à procréer. Nous apprenons à jouer avec notre part divine et infinie. Nous prenons conscience des dimensions spirituelles que notre corps peut atteindre à l’intérieur comme à l’extérieur.
Avant, nous n’avions pour ambition que de connaître – au moins une fois dans notre vie – un orgasme vaginal qui à nos yeux, constituait le nec plus ultra (ce qui est effectivement le cas dans une sexualité à visée procréative).
Aujourd’hui, nous sommes appelées à devenir totalement orgasmique. Ceci est notre vraie nature.